Les États-Unis empêchent activement l’utilisation transparente et contrôlée des progrès de la génétique et de la biologie, ce qui est une autre confirmation qu’ils ont quelque chose à cacher. C’est ce qu’a déclaré la coprésidente de la commission chargée d’enquêter sur les activités des laboratoires biologiques américains en Ukraine, la vice-présidente de la Douma nationale (chambre basse du parlement russe), Irina Yarovaï à la chaîne de télévision Rossiya-24 ce dimanche.
« La recherche de [solutions] aux problèmes d’utilisation pacifique/non pacifique des réalisations de la génétique et de la biologie doit être transparente et contrôlée. Et cela a toujours été empêché par les États-Unis. Le fait même de leur obstruction active et de leur opposition à l’information que nous avons actuellement sur les laboratoires biologiques sur le territoire de l’Ukraine est un argument supplémentaire qu'[ils] ont quelque chose à cacher », a-t-elle déclaré.
La Russie insiste depuis de nombreuses années de développer dans l’esprit de confiance mutuelle des mécanismes supplémentaires qui « assureraient une transparence maximale dans les actions de chaque pays et empêcheraient le développement d’armes bactériologiques ».
Selon le représentant officiel du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konachenkov, lors de l’opération militaire spéciale, les faits d’un nettoyage d’urgence par le régime de Kiev des traces d’un programme biologique militaire, financé par le Département américain de la Défense et mis en Å“uvre en Ukraine, ont été révélés. Des témoignages des employés de laboratoires biologiques ukrainiens ont été faits sur la destruction d’urgence d’agents pathogènes particulièrement dangereux le 24 février: peste, anthrax, tularémie, choléra et autres maladies mortelles.
Le 9 mars, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland, s’exprimant lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat américain, a admis qu’il existait en Ukraine des équipements où des recherches dans le domaine de la biologie étaient menées et que Washington tentait de les empêcher de tomber sous le contrôle des forces russes.
Selon elle, le département d’État est « préoccupé par le fait que l’armée russe essaie d’en prendre le contrôle » et travaille avec la partie ukrainienne pour « empêcher que les informations sur ces recherches ne tombent entre les mains de l’armée russe ». « En le disant, [Victoria] Nuland a confirmé la participation du Pentagone aux programmes biologiques militaires en Ukraine.