Malgré la mort tragique de son chef, Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire Wagner, bien connu pour ses opérations en Afrique et en Biélorussie, affirme qu’il ne mettra pas fin à ses activités.
Le service de presse du groupe paramilitaire Wagner a annoncé mardi que l’entreprise militaire privée (PMC) poursuivrait ses opérations en Afrique et en Biélorussie, malgré la récente disparition de son fondateur et chef, Evgueni Prigojine. Cette décision a été relayée via le service de messagerie Telegram.
Evgueni Prigojine avait trouvé la mort dans un accident d’avion le 23 août, deux mois après que le groupe Wagner ait lancé une brève rébellion contre le gouvernement russe. Cette rébellion avait suscité des inquiétudes quant à l’avenir du groupe paramilitaire et à l’impact potentiel de la perte de son dirigeant.
Wagner a gagné une notoriété internationale au cours des dernières années grâce à ses déploiements en Afrique et en Ukraine, où la Russie a lancé ce qu’elle a qualifié d' »opération militaire spéciale » en février 2022. La poursuite de ses opérations suscite des interrogations sur l’influence persistante du groupe dans des zones de conflit sensibles.
La décision de Wagner de poursuivre ses opérations en l’absence d’Evgueni Prigojine soulève des questions sur la continuité et la stabilité du groupe paramilitaire. Alors que les opérations se poursuivent en Afrique et en Biélorussie, l’avenir de l’entreprise reste incertain, et l’absence de son fondateur pourrait avoir des répercussions sur sa structure de commandement et son orientation stratégique.