L’évocation du taux de chômage au Bénin (2,3%) dans une récente déclaration a suscité de vives contestations et de longues polémiques dans les réseaux sociaux. De passage ce mercredi sur l’émission 5/7 Matin de la télévision nationale, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), Urbain Amègbédji a clarifié le concept du chômage.
L’évocation du taux de chômage au Bénin suscite toujours de vives polémiques. Cette polémique est souvent due à la compréhension que le commun des béninois ont du concept. Pour éclairer les esprits et faire la nette démarcation entre chômage et sous emploi, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), Urbain Amègbédji a donné ce mercredi 27 Juillet sur la télévision nationale, une illustration de ce qu’il convient de comprendre par taux dechômage.
« Vous avez un Master, mais vous exercez une activité dans une cabine téléphonique, vous considérez vous-mêmes que vous êtes au chômage, mais vous n’êtes plus chômeur« , a martelé Urbain Amègbédji.
Pour rendre son exemple plus compréhensible, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), Urbain Amègbédji estime que les personnes qui sont les situations comme celles de son exemple ne se comptent plus dans les chômeurs parce qu’ils exercent une activité économique « quoique ne correspondant pas à leurs compétences ».
Selon Urbain Amègbédji, ce gagne peu ou cette personne qui exerce une activité économique qui est totalement en dessous de ses compétences dans le but de joindre les deux bouts est classée dans une autre catégorie que celle des chômeurs.
A le croire, les personnes figurant dans cette catégorie sont des personnes en situation de sous emploi et non en situation de chômage. La démarcation entre les deux concepts selon le DG ANPE doit être faite pour éviter des confusions qui conduisent à de vaines polémiques quand on annonce le taux de chômage au niveau du pays.
« Ce qui est considéré dans les statistiques comme chômeur, c’est la personne qui les deux dernières semaines de l’enquête est restée totalement au chômage, n’a pas pu exercer une activité économique mais qui a recherché activement de l’emploi et prendrait tout de suite si on le lui proposait« , a clarifié Urbain Amègbédji.
En contrario, précise-t-il, si vous « êtes restés sans activité économique les deux dernières semaines de l’enquête, mais vous n’avez pas cherché de l’emploi activement, vous n’êtes pas considérés comme un chômeur; où alors vous n’êtes plus chômeur si vous avez cherché activement de l’emploi, mais si on vous propose une activité économique, vous n’êtes pas prêts à prendre« , nuance-t-il.