Dans l’ensemble des marchés à bétail au Bénin, l’éleveur a échangé son bÅ“uf gros et gras contre 15 sacs de 100kg de maïs au cours du mois de septembre 2024 contre 13,3 sacs et 16,2 sacs respectivement pour le mois précédent et le même mois de l’année précédente, renseigne le Bulletin mensuel du Système d’information sur les marchés à Bétail (Sim-Bétail) de la Cellule technique de suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire (Ct-Sagsa).
Ainsi présentée, la valeur de cession d’un bÅ“uf en mode troc sur les différents marchés à bétail a connu une progression d’environ 2 sacs de maïs de 100 kg en glissement mensuel et une régression de plus d’un sac de maïs de 100kg par rapport au même mois il y a 1 an. Par ailleurs, le marché à bétail de Ouèssè dans le département  a enregistré, le taux de vente le plus élevé (92%) ; tandis que le taux le plus faible de la vente de bÅ“uf (29%) a été relevé sur le marché à bétail de Kétou.
 Pour le mois de septembre 2024, il ressort de l’analyse des prix de la Cellule technique de suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire (Ct-Sagsa)  que l’éleveur pourrait céder un bÅ“uf de conformation moyenne, c’est-à-dire un sujet présentant une apparence extérieure d’un animal d’élevage appréciée par rapport aux objectifs de production de l’animal (lait, viande)- pour recevoir 14,7 sacs de maïs de 100 kg, contre 13,3 sacs et 16,2 sacs respectivement pour le mois précédent et le même mois de l’année précédente. D’où une augmentation de la valeur des échanges du bÅ“uf.
Les termes de l’échange considérés expriment les rapports entre le prix d’un bÅ“uf de conformation moyenne et celui d’un sac de maïs de 100 kilogrammes. Ainsi, l’éleveur a obtenu un gain de 11% en un mois sur la base des termes de l’échange. Cependant, il enregistre une régression de 9% de ses capacités d’échanges en un an, suite à la hausse du prix du maïs. Par ailleurs, contrairement à la situation notée au plan mondial, au Bénin, au cours de la période sous revue, le prix de la viande bovine a connu un relèvement (+1%) en glissement mensuel.
En outre, une flambée de 8% s’affiche en se référant à septembre 2023. Cette flambée proviendrait du renchérissement du prix des bovins sur pieds. Le kilogramme de la viande de bovins avec os a été vendu, en moyenne, à 1.858 FCFA en septembre 2024. Au cours du mois, les prix des bovins ont varié entre 94.358 FCFA pour un Veau/Velle et 346.232 FCFA pour un bÅ“uf de conformation moyenne. En effet, suite à l’accroissement considérable de la demande, en août et en septembre 2024, les prix des catégories de bovins ont connu une hausse de +2%.
 Stabilité de l’offre contre progression de la demande
 Relativement à août 2024, il est noté, en septembre 2024, une stabilité de l’offre et un repli de la demande (-6%) sur les marchés des ovins. Cette situation s’expliquerait par le fait qu’en absence des fêtes, ces animaux ne sont plus trop demandés par les consommateurs. Il faut noter qu’en septembre 2024, les marchés des bovins ont connu un regain d’affluence par rapport au mois passé sur les marchés à bétail.
En effet, il a été constaté une hausse au niveau des présentations (5%) et des ventes (10%) relativement au mois d’août 2024. Le renforcement de l’offre serait dû à la disponibilité fourragère issue de l’accroissement du tapis herbacé favorisée par la régularité des pluies. Cette situation a favorisé l’engraissement des animaux et leur embonpoint.
Comparativement à la même période de l’année passée, il est enregistré une stabilité de l’offre, tandis que la demande affiche une hausse de 4%. Par ailleurs, Il importe de souligner que les actions en cours de mise en Å“uvre dans le sous-secteur de l’élevage par le gouvernement ont permis d’augmenter le cheptel national de bovins. Ces actions sont portées notamment par le Programme National de développement des filières viande, lait et Å“uf (Pndf-Vlo).