Préoccupé par la pandémie mondiale liée à la Covid19, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a, à maintes reprises partagé son expertise pour la gestion de la crise. Dans un nouveau post, l’homme d’Etat plaide pour l’équilibre dans la mise à disposition du vaccin entre les différents continents.
Dans un nouveau post sur sa Page Facebook, le président d’honneur du parti « Les démocrates » et ancien président du Bénin estime que pour la meilleure gestion concertée du Covid19 au niveau mondial, il faut poursuivre l’effort pour corriger le déséquilibre insoutenable entre l’Occident et les Pays à faibles revenus concernant l’accès à la vaccination contre le COVID-19.
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Faisant le point au plan mondial, Yayi Boni constate une couverture vaccinale de 60% aux États-Unis et de 70% en Europe contre à peine 3% en Afrique.
Mieux, il déplore que 15 millions de doses de vaccin viennent d’être détruites aux États-Unis en raison de la date de péremption.
« De l’autre côté, les Pays à faibles revenus, notamment l’Afrique, subissent une double peine caractérisée par le déficit de vaccin et la défiance vis-à-vis du peu de vaccin disponible. Cette situation dramatique engendre un nombre de plus en plus élevé de morts évitables« ; a déploré l’ancien chef d’Etat.
Un appel à l’endroit de l’OMS
Pour sauvegarder la santé de notre village planétaire, des décisions fortes sont nécessaires pour l’application efficace du seul outil efficace contre le virus, en complément des gestes barrières : le vaccin, a poursuivi l’ancien président dans son post.
Selon lui, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles pour une courte durée. Aussi lance-t-il un appel à l’organisation mondiale de la santé. « J’en appelle à l’OMS, organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l’ONU, pour une durée d’environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie« , lance Boni Yayi.
Cette décision à l’échelle mondiale, poursuit l’ancien chef d’Etat dans son post, permettra aux différentes autorités gouvernementales une mise en Å“uvre plus facile des vaccinations.
Ma proposition ne manquera pas de susciter moult désapprobations, mais l’intérêt individuel s’arrête là où commence l’intérêt collectif à l’échelle planétaire; a conclu l’ancien chef d’Etat.