Khalida Popal, footballeuse afghane, très inquiète pour ses sÅ“urs, exprime son désarroi et son impuissance face à la situation des femmes en Afghanistan, avec le retour des talibans au pouvoir.
Ancienne capitaine de l’équipe nationale féminine de football d’Afghanistan, Khalida Popal, âgée de 34 ans, craint pour la vie de toutes ces femmes qui ont transgressé les règles traditionnelles en jouant au ballon rond, après la prise de pouvoir par les talibans. Depuis le Danemark où elle a obtenu le droit d’asile en 2016, cette militante et pionnière du développement du football féminin en Afghanistan élève sa voix pour lancer un cri de détresse pour ses sÅ“urs restées au pays. À l’heure actuelle, les joueuses sont très inquiètes pour leur futur et leur sécurité avec le retour au pouvoir des ennemis des droits de l’homme. Alors, elles ont quitté leurs domiciles pour se cacher ailleurs, car les talibans sont partout.
Le compte Twitter de l’équipe nationale féminine ainsi que les autres comptes sociaux ont été supprimés, afin de protéger les joueuses pour que les talibans ne puissent pas les identifier. Créé en 2007, le football afghan un mouvement qui milite pour les droits des femmes et s’oppose frontalement aux talibans, qui étaient d’ailleurs ouvertement désignés comme des ennemis. En plus, les fondamentalistes islamistes voient dans ce sport, un marqueur occidental et c’est la raison pour laquelle ils ont toujours menacé de mort, les joueuses afghanes.
La jeune femme à fui son pays deux fois à cause des talibans et a même été physiquement attaquée. À cette époque-là, elle était politiquement très active dans son pays pour défendre les droits des femmes et ça ne leur plaisait pas, d’où elle a obtenu asile au Danemark en 2016.