Un soldat français a été tué dans le nord du Mali lors d’une opération de maintenance. Selon le chef d’état-major de l’armée française qui a rendu public l’information, une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort.
Le chef d’état-major de l’armée française a annoncé mercredi, qu’un jeune soldat français participant à l’opération militaire Barkhane au Mali, a été accidentellement tué mardi à Tombouctou alors qu’il travaillait sur le moteur d’un camion. Le maréchal Adrien Quélin, le soldat dont il s’agit, était mécanicien de l’opération militaire française Barkhane au Sahel.
Le jeune homme de 29 ans appartenait au Groupement tactique du désert de Roc Noir. Selon les explications de l’armée française, il avait été grièvement blessé lorsque la cabine du véhicule lui est tombée dessus. « Malgré une prise en charge immédiate par les secours sur place, il n’a pas pu être réanimé », ajoute l’armée.
« Toutes mes pensées accompagnent la famille, les proches et les frères d’armes du maréchal-des-logis Adrien QUELIN décédé accidentellement au Mali le 12 octobre dans le cadre de l’opération #Barkhane », a twitté le chef d’Etat-major de l’armée française. La ministre des Armées, Florence Parly, a également rendu hommage sur Twitter : « Je salue son engagement et m’incline devant sa mémoire ».
Cet incident intervient alors que la France envisage de réorganiser ses forces et de laisser certaines de ses bases septentrionales dont Kidal, Tombouctou et Tessalit. Cela fait partie d’un plan plus large visant à ramener ses 5 000 hommes dans la région à environ 3 000 au cours des deux prochaines années. Cinquante-deux soldats français sont morts depuis que Paris a déployé sa force antiterroriste Barkhane en 2013 pour repousser les militants islamistes.