Le président tunisien Kais Saïed a pris la décision de relever de ses fonctions la Première ministre Najla Bouden, première femme à diriger un gouvernement en Tunisie, comme annoncé dans une vidéo officielle de la présidence mardi soir.
Dans une annonce surprenante, le président de la République tunisienne, Kais Saïed, a décidé de mettre fin aux fonctions de la Première ministre Najla Bouden, selon une vidéo diffusée par la présidence mardi soir. Cette décision marque un tournant majeur dans le pays, puisque Najla Bouden était la première femme à occuper le poste de Premier ministre en Tunisie.
Les raisons précises de ce remaniement gouvernemental n’ont pas été immédiatement divulguées, laissant la population et les observateurs politiques dans l’expectative. Néanmoins, la nomination d’Ahmed Hachani en remplacement de Najla Bouden a été annoncée simultanément. Ahmed Hachani apporte avec lui une expérience professionnelle préalable à la Banque centrale de Tunisie, ainsi qu’un lien académique avec le président Saïed, ayant étudié à la Faculté de droit de l’Université de Tunis où ce dernier a enseigné.
Cette évolution politique soulève des questions quant à la direction future du gouvernement tunisien sous la nouvelle direction de Ahmed Hachani. Alors que le pays traverse une période de transition politique complexe et de défis socio-économiques, la nomination d’un nouveau Premier ministre pourrait impacter les politiques et les priorités gouvernementales à l’égard des problèmes cruciaux auxquels la Tunisie est confrontée.
Le limogeage de la Première ministre Najla Bouden par le président Kais Saïed marque un moment historique pour la Tunisie, en écartant la première femme à diriger un gouvernement dans le pays. Alors que le nouveau Premier ministre, Ahmed Hachani, prend les rênes du pouvoir, les regards sont tournés vers l’avenir pour voir comment son mandat se déroulera et quels changements il apportera au pays.