Les députés français se prêtent à une expérience pour comprendre les douleurs de règles. Pour y parvenir, les députés sont invités à tester un simulateur de règles douloureuses afin de prouver que « Travailler avec ça, c’est difficile ».
Le mercredi 27 mars 2024, les députés Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin, ont proposé à leurs collègues une immersion dans la réalité des douleurs de règles à l’aide d’un simulateur électrique.
Les réactions des hommes qui ont participé à cette expérience sont frappantes. Des expressions telles que “C’est horrible en fait”, “_Ah la vache” et “Oh p*tain” ont révélé la violence de la sensation générée par le simulateur. Cette initiative survient après le rejet d’une proposition de loi sur le congé menstruel au Sénat en février 2024.
Les députés Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont pour objectif de présenter un projet de loi à l’Assemblée nationale, visant à instaurer un arrêt menstruel pouvant aller jusqu’à 13 jours par an, sans perte de revenus. Ils ont cherché à sensibiliser leurs collègues à la difficulté de travailler tout en souffrant de règles douloureuses, en particulier pour les femmes atteintes d’endométriose.
Douze députés masculins se sont mis en lumière en partageant une série de vidéos le vendredi 22 mars 2024, acceptant de se prêter au jeu du simulateur de règles. Les réactions capturées lors de cette expérience témoignent de la difficulté de lire à voix haute et de se concentrer, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes menstruées.
Les déclarations des participants soulignent l’impact de cette expérience sur leur perception des douleurs menstruelles. Certains députés ont qualifié ces douleurs d’“horribles” et les ont comparées à des “coups de poignard” dans le ventre, soulignant les bénéfices de cette immersion pour mieux comprendre les personnes concernées.
En fin de compte, cette initiative vise à éclairer les députés sur les défis auxquels font face les personnes qui souffrent de douleurs menstruelles, dans l’espoir de susciter un soutien accru en faveur du congé menstruel.