Au moins 323 barres de haschisch estampillées d’une photo du président russe Vladimir Poutine, ont été découvertes et interceptées par les autorités libyennes sur la côte est du pays, rapporte The Libya Observer.
Selon les informations, la drogue découverte par les autorités a été retrouvée sur une plage par un résident local. Les barres de la drogue étaient estampillées d’une photo du président russe Vladimir Poutine. On ne sait pas exactement ce que cela signifie mais cette découverte intervient quelques jours après qu’une découverte similaire a été faite près de deux autres villes de l’est de la Libye. Ces barres de haschich étaient estampillées de photos du célèbre baron de la drogue colombien Pablo Escobar.
Selon les autorités libyennes, les découvertes quasi simultanées, sont probablement liées au naufrage du bateau d’un passeur. On pense que de grandes quantités de haschich ont transité par la Libye et ses eaux territoriales entre juillet 2017 et décembre 2020. Les autorités libyennes ont saisi 71,95 tonnes de cannabis d’une valeur marchande estimée à 1,79 milliard de dinars libyens (238 millions de dollars), dans cette période. Cela ne représente qu’une partie de la vaste quantité de drogue qui circule en Libye, avec le soutien de seigneurs de guerre qui tirent profit de cette économie illicite.
Le haschich est le nom donné couramment à la résine de cannabis. Il est issu d’une extraction de la résine des fleurs femelles de cannabis et peut être mélangé à des matières à moindre coût pour augmenter sa masse et donc sa rentabilité. Contrairement à l’herbe, le haschich est un produit transformé. Les effets sont plus assommants en général et, en raison de la nature de certains des excipients utilisés, la prise de haschich peut provoquer des maux de tête lancinants ainsi qu’une fatigue accablante.
Le Maroc est le premier producteur mondial de résine de cannabis. Cette activité génère 12 milliards de dollars. Diverses techniques d’élaboration du haschich sont employées dans le monde. La plus répandue, utilisée dans le monde arabe, consiste à faire sécher les plantes, puis à les tamiser afin de séparer les gouttes de résine de la matière végétale. Selon la finesse du tamis, plusieurs qualités sont obtenues.
Le haschich, étant donné son mode d’extraction, se retrouve généralement avec des niveaux de THC supérieurs à celui du cannabis consommé sous sa forme florale, malgré tout, les dangers pour la santé restent les mêmes que ceux du cannabis. Le THC présente peu de risques sur la santé physique du consommateur mais pourrait accélérer les effets négatifs sur la santé mentale des individus prédisposés à des maladies mentales telles que la schizophrénie. Le haschich pourrait se montrer plus dangereux si celui-ci est coupé à divers produits chimiques (paraffine, plastique…), mais sa qualité peut facilement être contrôlée et donc éviter l’ingestion de molécules chimiques.