Le député Wallys Zoumarou a profité du passage à l’hémicycle de la commission béninoise des droits de l’homme pour se prononcer sur la gouvernance du président Patrice Talon. Pour le député, bien que de très bonnes choses se font, il y a également des choses qui ne sont pas bonnes et qui nécessitent d’être critiquées.
Le sujet en débat était d’une grande importance: « les droits de l’homme ».
Prenant le contre pieds de certains de ses collègues qui ont attaqué le rapport sur l’état des droits de l’homme dans le pays, le doyen d’âge de l’assemblée nationale a laissé entendre que ce n’est pas parce qu’on soutient un gouvernement qu’il ne faut pas dire ce qui n’est pas bon dans son pays.
Enfilant son habit de l’élu du peuple, le député Wallys Zoumarou a affirmé que tout n’est pas forcément rose dans la gouvernance actuelle du pays et surtout du côté de la promotion de la démocratie. « On s’est battu pour cette démocratie et la démocratie n’a pas d’arrêt. ça continue; ça doit s’améliorer tous les jours« , affirme-t-il comme pour dire qu’il y a encore des efforts à faire dans ce sens par les dirigeants actuels.
« Si on nous dit que nous sommes déclassés, est-ce qu’on va porter ce boubou-là pour dire que nous sommes contents. Ce n’est quand même pas bien » a affirmé le doyen Wallys Zoumarou pour reconnaitre avec la CBDH qu’il y a des efforts à faire dans le sens de la promotion de la démocratie.
Tout ce que fait le gouvernement n’est pas bon…
Le député Wallys Zoumarou ne veut pas s’inscrire sur le même registre que certains de ses collègues pour qui tout ce que fait le gouvernement du président Patrice Talon est forcément bon.
Le doyen-d ‘âge de l’assemblée nationale, huitième législature ne fait pas la même lecture que certains de ses collègues. Pour lui, il est indéniable que le gouvernement fait beaucoup de bonne chose. Cependant estime-t-il, il y a des choses qui ne sont pas bonnes et qu’il faut oser critiquer.
« Moi je suis proche du gouvernement. Je ne dis pas que tout est bien dans ce que fait le gouvernement. Une grande partie de ce que fait le gouvernement est très bonne , mais il y a des choses qu’on doit critiquer« , martèle-t-il.
Pour le parlementaire, la dignité doit primer sur tout car il n’y a pas que le manger. Et au nom de ce manger, tout le monde ne peut pas garder silence sur tout. » Après le manger, il y a la dignité de l’homme. Pour moi, là où j’en suis aujourd’hui, c’est le plus important« , laisse-t-il entendre.