Il y a quelques jours, une décision officieuse, venant des autorités universitaires, ordonnait l’interdiction d’accès, au campus de l’Université de Lomé, aux conducteurs de taxi-moto. Aux dernières nouvelles, cette mesure vient d’être levée.
Qu’il vous souvienne que, depuis une semaine, environ, l’accès au campus est fermé aux conducteurs de taxi-moto, communément, appelés zémidjans.
En effet, le campus de l’Université de Lomé est, à nouveau, accessible aux conducteurs de taxi-moto. La contre-décision vient de tomber, à la suite des démarches du Délégué général de l’Université de Lomé, auprès des hautes sommités du temple du savoir, apprend-on des médias locaux.
Professeur Dodzi Kokoroko lève l’interdiction
Selon un communiqué du 22 février 2022, de la présidence de l’institution, un grave incident s’est produit, le 17 février 2022. Lors de cet incident, un conducteur de taxi-moto a occasionné une fracture à la jambe d’un agent du Corps de la police universitaire de Lomé (COPUL), en tentant de se soustraire, violemment, à un contrôle de routine.
La suite de la note relate que Pr Dodzi Kokoroko, président de l’UL, a, également, relevé l’attitude incivique d’autres conducteurs de taxi-moto, qui ont fait le choix de s’en prendre aux agents du COPUL, appelés en renfort. Ces événements, susmentionnés, ont, par voie de conséquence, motivé la décision de l’autorité universitaire, d’interdire, provisoirement, l’accès au campus, à tout taxi-moto.
Mais, suite au plaidoyer du Délégué général de l’UL, le premier responsable du temple du savoir s’est penché sur le dossier et a levé l’interdiction.
Le plaidoyer du Délégué général de l’UL a fait mouche
La décision de réouverture du campus, aux conducteurs de taxi-moto, réjouit le Délégué général de l’institution, qui, après avoir salué le civisme, dont ont fait montre, certains de ses camarades, invite tous les étudiants à collaborer, désormais, avec le Corps de la police universitaire de Lomé (COPUL).
Rappelons que l’argument, qui avait été servi, comme motif de cette mesure d’interdiction, à en croire les sources, contactées à l’époque, c’était une prétendue affaire de vol de moto, survenue au niveau de l’entrée-sud du campus.