Le processus de désignation d’un Premier ministre en Thaïlande subit un nouveau coup d’arrêt alors que le vote prévu pour jeudi au parlement est reporté sine die. Suite aux échecs successifs du candidat réformiste Pita Limjaroenrat, l’Assemblée nationale a dû annuler le vote en attendant une décision de la Cour constitutionnelle.
L’attente d’un nouveau Premier ministre en Thaïlande est repoussée indéfiniment, suite à l’annonce du président de l’Assemblée nationale, Wan Muhamad Noor Matha, mercredi. Le vote qui devait se tenir jeudi au parlement pour désigner un chef de gouvernement est désormais reporté sine die. Cette décision fait suite aux deux tentatives infructueuses de faire élire le candidat réformiste Pita Limjaroenrat, plongeant ainsi le royaume dans une impasse politique.
Les espoirs de sortie de crise s’étaient focalisés sur Pita Limjaroenrat, qui avait été proposé comme candidat à la fonction de Premier ministre par le parti de l’Action Démocratique, après la démission de l’ancien Premier ministre. Cependant, malgré des négociations et des tractations politiques intenses, sa candidature n’a pas réussi à rassembler suffisamment de soutien pour obtenir la majorité requise au parlement.
Face à cette impasse, l’Assemblée nationale a décidé de suspendre le vote jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle se prononce sur la validité de la candidature de Pita Limjaroenrat. Cette décision, bien que conforme aux procédures légales, prolonge la période d’instabilité politique dans le pays, ajoutant de l’incertitude aux défis économiques et sociaux déjà existants.
La Thaïlande traverse une période turbulente depuis plusieurs années, marquée par des manifestations, des changements fréquents de gouvernement et des tensions politiques. Le report du vote pour le Premier ministre ne fait qu’aggraver les divisions et les frustrations au sein de la société thaïlandaise.