Alors que les djihadistes sèment la terreur dans le nord du Mozambique, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est engagée à poursuivre ses actions pour aider le pays à lutter contre les terroristes.
Lors d’une réunion à Pretoria dimanche, le secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe, Elias Magosi, a déclaré qu’ils continueraient à engager des partenaires régionaux et internationaux pour soutenir le travail de la mission de la SADC au Mozambique. La mission verra une présence continue de personnel militaire dans le pays au cours des prochains mois, le plan à long terme étant de désamorcer la violence et d’aider à apporter la stabilité dans la région. L’UE s’était engagée à financer la mission et offrirait une assistance humanitaire et militaire.
Le nord du Mozambique a été envahi par des djihadistes qui ont opéré dans la ville de Cabo Delgado avant d’en être chassés par les forces rwandaises et mozambicaines. La Force de la SADC a été déployée en juillet pour se joindre aux efforts militaires rwandais et mozambicains. Deux quartiers ont été sécurisés par les FDR et les habitants ont commencé à rentrer chez eux. Une rapide intervention de l’organisation pour éviter une propagation de l’insurrection vers d’autres pays de la région.
Cette décision de la SADC d’envoyer une force au Mozambique pour chasser les terroristes a été louée par les mozambicains mais aussi par plusieurs ouest-africains qui ont suggéré que c’est aussi à cela que devrait servir les Unions. Une référence faite à l’organisation similaire ouest-africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui n’a rien fait pour aider le Mali à repousser les terroristes au départ de l’insurrection en 2012.
La CEDEAO a semblé plutôt déléguer ses pouvoirs à la France pour aider un de ses pays membres en difficulté. Environ Dix ans plus tard, cette même organisation semble vouloir torpiller le pays qui tente de se débarrasser de la France dont les résultats restent très mitigés.