« C’est vrai qu’il y a parfois des questions de matériels qui se posent, mais c’est l’engagement du cÅ“ur qui va nous aider à gagner cette guerre » contre les terroristes, a annoncé jeudi, le président Damiba, lors de sa rencontre avec les Forces de Défense et de Sécurité de la garnison de Bobo-Dioulasso, dans les Hauts-Bassins.
En première ligne de lutte contre le terrorisme depuis près d’une décennie, les Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso (FDS), sont sous équipées, ce qui a une conséquence directe sur l’efficacité des soldats sur le terrain des hostilités.
N’étant pas un novice en la matière, le nouveau président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, a reconnu cette insuffisance. Et bien qu’il entend y remédier, il prêche l’engagement et l’unité. Le président Damiba insiste que « c’est l’engagement du cÅ“ur qui va nous aider à gagner cette guerre contre les terroristes« .
« C’est vrai qu’il y a parfois des questions de matériels qui se posent, mais c’est l’engagement du cÅ“ur qui va nous aider à gagner cette guerre. Nous pensons qu’avant de payer des hélicoptères qui sont nécessaires à notre sens, il faut d’abord des Hommes engagés. Le point clé c’est d’abord l’Homme, ensuite le matériel vient renforcer », a déclaré le chef de l’Etat burkinabé lors de sa rencontre avec les Forces de défense et de sécurité de la garnison de Bobo-Dioulasso, dans les Hauts-Bassins.
« C’est nous d’abord »
Pour le Président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba, « si les gens pensent que ce sont les Chinois, les Russes, les Vietnamiens qui vont venir nous sauver, ce sont des faux débats ; si c’est notre pays, c’est nous d’abord ».
Il a invité la hiérarchie et la troupe de la garnison de Bobo-Dioulasso à la cohésion dans la défense de l’intégrité territoriale dans leur zone de ressort et à éviter toute division susceptible de fragiliser l’élan engagé.