Le président de la transition au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a reconnu, lundi, combien la lutte contre le terrorisme n’est pas une mince affaire, mais reste positif et compte sur le sursaut patriotique pour aboutir à la victoire.
S’exprimant sur l’attaque armée menée par des militants de l’Etat Islamique au Sahel et qui a fait une cinquantaine de morts dans le rang des Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso (FDS), vendredi, le président Ibrahim Traoré, a reconnu le caractère difficile de la lutte contre le terrorisme.
« Notre armée a été victime d’une attaque de grande ampleur le vendredi 17 février 2023 dans la zone d’Oursi et de Deou dans la région du Sahel. En dépit de la vigoureuse résistance et la riposte engagées par nos forces combattantes, nous enregistrons des pertes en vies humaines », a déploré le capitaine Traoré qui a exprimé sa compassion aux familles éplorées.
« La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale », a-t-il déclaré.
70 soldats tués en 4 jours
La fréquence des attaques armées a augmenté au Burkina Faso ces dernières semaines. Lundi, au moins 19 militaires ont été tués lors d’une attaque menée par des militants de l’Etat Islamique au Sahel.
Le 17 février 51 militaires avaient été tués sur l’axe Oursi-Déou. Au total, au moins 70 soldats ont été tués en 4 jours.