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Supposée vandalisassions de l’ambassade du Burkina au Mali: l’auteur de la vidéo interpellé

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La police burkinabé a interpellé pour fake news, l’auteur de la vidéo publiée le 11 janvier et qui faisait croire à des actes de vandalisme exercés sur l’ambassade du Burkina Faso au Mali.

La BCLCC dans sa mission de lutte contre les infractions en matière informatique et celles commises aux moyens des technologies de l’information et de la communication, a interpellé l’auteur de la vidéo qui a créé la polémique au sein de la population le 11 janvier dernier.

En effet, D.I, 44 ans a posté une vidéo le mardi 11 janvier 2022 sur son compte personnel Facebook et dans son groupe dénommé « MA PART DE VERITE » appuyé d’un récit faisant croire à des actes de vandalisme exercés sur l’ambassade du Burkina Faso au Mali. Contrairement à cette information, il s’agissait plutôt d’une manifestation de colère des angolais ayant occasionné le saccage du siège du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA).

Interpellé et auditionné

D.I, a été interpellé puis auditionné. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés mais a déclaré avoir voulu juste partager une information. « Ce type de publication est de nature à mettre en mal la relation d’amitié existant entre le Burkina Faso et le Mali et à compromettre la cohésion sociale », rappelle la police burkinabé, précisant que toute publication d’information sur internet doit obéir impérativement à un code de bonne conduite pour les internautes et de déontologie pour les professionnels. « Pour ce faire il est important que sa source soit minutieusement vérifiée avant qu’elle ne soit partagé au grand public ».

En somme, D.I a été conduit ce jeudi devant le Parquet où il pourrait être poursuivi pour publication ou divulgation de fausses informations par le biais d’un moyen de communication.

En rappel, l’article 𝟑𝟏𝟐-𝟏𝟑 de la 𝐋𝐎𝐈 𝐍°𝟎𝟒𝟒-𝟐𝟎𝟏𝟗/𝐀𝐍 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐎𝐈 𝐍°𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟏𝟖/𝐀𝐍 𝐃𝐔 𝟑𝟏 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟏𝟖 𝐏𝐎𝐑𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐂𝐎𝐃𝐄 𝐏𝐄𝐍𝐀𝐋 stipule que : « Est puni d’une peine d’emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende d’un million (1 000 000) de francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, quiconque intentionnellement communique, publie, divulgue ou relaie par le biais d’un moyen de communication quel qu’en soit le support, une fausse information de nature à faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration de biens ou une atteinte aux personnes a été commise ou va être commise.  La fausse information est toute allégation ou imputation inexacte ou trompeuse d’un fait ».

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