Outre quelques jeunes conducteurs mauvais payeurs des fonds des véhicules « Bénin taxi », le projet éponyme semble être un succès, affirme le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané. Interrogé à l’occasion du débat parlementaire par les députés, le ministre d’État a donné des explications sur le projet.
 Le projet Bénin Taxi est un succès. Ce projet a permis d’améliorer la mobilité urbaine. Les jeunes bénéficiaires organisés et structurés en groupements de transport urbain (GTU) continuent de mener leurs activités. Il faut également ajouter que les promoteurs privés qui ont investi dans ce sous-secteur ont capitalisé sur l’expérience du projet Bénin Taxi, selon le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané.
Le projet Bénin Taxi, lancé il y a quelques années par le gouvernement de la Rupture, se révèle être un véritable succès, apportant une transformation significative à la mobilité urbaine au Bénin. En réponse à la congestion routière croissante et aux défis de transport public, ce service de taxis modernes a non seulement facilité les déplacements des habitants, mais a également redynamisé l’économie locale et amélioré la qualité de vie en milieu urbain. C’est la réponse servie à quelques députés curieux du projet Bénin taxi.
En effet, argumente le ministre, avec une population en forte croissance et une urbanisation rapide, les villes béninoises, et particulièrement Cotonou, faisaient face à des défis de mobilité importants. Les transports en commun traditionnels étaient souvent surchargés et peu fiables. Le projet Bénin Taxi a été établi pour fournir une alternative viable, dotée de véhicules récents et de conducteurs formés, offrant un service sûr et efficace. Les usagers bénéficient de tarifs abordables et d’un système de réservation numérique, permettant une commodité inégalée. Cela a conduit à une augmentation du nombre de passagers, avec des milliers de trajets effectués chaque jour, rendant le transit quotidien plus fluide et moins stressant.
Impact économique et création d’emplois
Le succès du projet Bénin Taxi a également eu des répercussions économiques positives. En introduisant un service fiable, il a favorisé le commerce local et stimulé les activités économiques dans les zones urbaines. De nombreux entrepreneurs locaux ont vu une opportunité de carrière dans la conduite de taxis, créant ainsi des centaines d’emplois directs et indirects. Des formations ont été mises en place pour les conducteurs afin d’améliorer non seulement leur connaissance du service à la clientèle, mais aussi leur compréhension des règles de sécurité routière. Ce souci de professionnalisation a contribué à améliorer l’image des taxis comme moyen de transport.
Prise en compte de l’environnement
Le projet Bénin Taxi ne se limite pas uniquement à répondre à des besoins pratiques ; il intègre également des considérations environnementales. La flotte de véhicules est constituée en partie de voitures écologiques, ce qui contribue à la réduction des émissions de carbone et à l’amélioration de la qualité de l’air en milieu urbain. Face à cet engouement, les promoteurs du projet envisagent d’étendre progressivement le service à d’autres villes du Bénin. L’objectif est de couvrir l’ensemble du pays et de continuer à améliorer l’infrastructure de transport public. Des partenariats avec des institutions financières sont également envisagés pour faciliter l’accès à des véhicules pour un plus grand nombre d’opérateurs.
En somme, le projet Bénin Taxi s’est avéré être une initiative transformative, apportant des changements durables à la mobilité urbaine et contribuant au développement économique du pays. Les résultats prometteurs encouragent les décideurs à investir davantage dans des projets similaires, pour un avenir où la mobilité urbaine sera plus fluide, durable et accessible pour tous. Il faut néanmoins dire que certains jeunes mauvais payeurs ont été enregistrés dans le projet. Le ministre d’État a rassuré la représentation nationale quant aux recouvrements totaux des créances. « Les dispositions sont prises pour le recouvrement des fonds dus par certains jeunes bénéficiaires qui n’ont pas honoré leur engagement », a-t-il conclu.