Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a exhorté les parties en conflit au Soudan à observer un cessez-le-feu total pendant le mois sacré du Ramadan. Cette initiative vise à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et à éviter une catastrophe humanitaire dans un pays déchiré par les combats depuis plus d’un an.
Le conflit au Soudan, débuté en avril 2023 entre l’armée au pouvoir et les forces paramilitaires, a entraîné des affrontements meurtriers et a provoqué la plus grande crise de déplacement interne au monde. Avec 6,3 millions de personnes cherchant refuge à l’intérieur du pays et 1,7 million fuyant vers les pays voisins, la situation humanitaire est critique.
Face à cette crise qui perdure, Moussa Faki Mahamat a lancé un appel pressant aux parties belligérantes pour qu’elles respectent un cessez-le-feu total pendant le mois de Ramadan. Cette trêve pourrait permettre l’acheminement vital de l’aide humanitaire à travers tout le pays. Elle pourrait également offrir un répit aux civils vulnérables et éviter une famine et d’autres catastrophes humanitaires.
Cette initiative fait écho à l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a également plaidé en faveur d’une cessation des hostilités pendant le mois sacré du Ramadan. Pour Guterres, cette période de jeûne peut constituer une opportunité pour mettre fin à la souffrance des populations soudanaises et ouvrir la voie à une paix durable.