La situation à Khartoum et ses alentours ne s’améliore pas, et les États-Unis ont dépêché des renforts dans la région en cas d’évacuation de l’ambassade américaine dans la capitale.
Les États-Unis dépêchent des militaires dans la région du Soudan pour faciliter une éventuelle évacuation du personnel de leur ambassade, dans le contexte des combats entre l’armée soudanaise et les paramilitaires à Khartoum, a annoncé jeudi le Pentagone. « Nous envoyons des forces supplémentaires dans la région pour sécuriser et faciliter l’éventuel départ du Soudan du personnel américain de l’ambassade, au cas où les circonstances l’imposeraient », a indiqué un communiqué du Pentagone, qui ne précise pas le pays ni le nombre de soldats impliqués.
Entre 10 000 et 20 000 personnes ont rejoint le Tchad
Entre 10 et 20 000 personnes – majoritairement des femmes et des enfants – auraient déjà quitté le pays pour rejoindre le Tchad, pays frontalier, d’après des données du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Pour sa première réaction en six jours de combats, le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée, a affirmé à la chaîne Al-Jazeera qu’il n’y aurait pas « de discussions politiques » ni pourparlers « directs » avec son rival Mohamed Hamdane Daglo, dit “Hemedti”, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR, lui glissant même un ultimatum : soit il « cesse de vouloir contrôler le pays », soit il sera « écrasé militairement ».