Depuis le déclenchement des hostilités à la mi-avril entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, les victimes civiles se multiplient. Le bilan communiqué mercredi par le Ministère de la Santé fait état de plus de 500 morts et plus de 4 000 blessés dans plusieurs régions du pays.
Selon le communiqué du Ministère de la Santé, le nombre de victimes des affrontements qui ont débuté le 15 avril dernier entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide ne cesse de s’alourdir. Avec plus de 500 morts et plus de 4 000 blessés, la situation humanitaire est des plus critiques dans plusieurs régions du pays, notamment à Khartoum, le Darfour-Sud, le Darfour-Ouest et le Darfour-Central.
Face à cette situation alarmante, le Ministère de la Santé s’est engagé à protéger les hôpitaux et les établissements de santé afin de garantir l’accès aux soins pour les victimes des violences. Le communiqué appelle également les deux parties à s’éloigner de ces structures de santé pour éviter de les transformer en cibles militaires et permettre le déplacement du personnel médical et des équipements.
Alors que la communauté internationale exprime sa préoccupation face à la situation au Soudan, le nombre de victimes civiles ne cesse de croître. Les autorités soudanaises doivent prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux violences et protéger la population. Les acteurs internationaux doivent également agir pour soutenir les efforts visant à mettre fin à cette crise humanitaire.