Malgré l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Khartoum, des affrontements intermittents entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) continuent de secouer la capitale soudanaise. Les témoins ont rapporté des tirs et des survols d’avions de guerre, mettant en doute la stabilité de la trêve.
Malgré l’espoir suscité par l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Khartoum, la situation sur le terrain reste tendue et instable. Mardi, la capitale soudanaise a été le théâtre d’affrontements sporadiques entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR), remettant en question la viabilité de la trêve fraîchement conclue.
Des témoins oculaires ont signalé des tirs intermittents au sud de Khartoum et au nord de Bahri, accompagnés de survols d’avions de guerre. Certains ont même observé des nuages de fumée s’élevant au-dessus de la région de Bahri, témoignant ainsi de la réalité des affrontements en cours.
Un cessez-le-feu d’une semaine en vigueur
Lundi soir, l’accord de cessez-le-feu d’une semaine est entré en vigueur malgré les tirs sporadiques qui ont précédé son annonce. Les Forces de soutien rapide ont maintenu leur présence dans plusieurs rues de la capitale, gardant fermement leurs zones de contrôle, tandis que les pourparlers se poursuivaient à Djeddah entre les parties impliquées dans le conflit. L’objectif de ces pourparlers est d’aboutir à une cessation permanente des combats et de trouver une solution durable par le dialogue.
Cependant, les derniers événements sur le terrain ont semé le doute quant à la faisabilité de ces objectifs. Depuis le 15 avril, le Soudan a été le théâtre de violences entre l’armée et les FSR, avec des accusations mutuelles d’attaques contre les quartiers généraux respectifs et de prises de contrôle de positions stratégiques. Ces affrontements ont terni les perspectives de paix dans le pays.
La communauté internationale, représentée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, a joué un rôle de médiation dans la recherche d’une solution pacifique au conflit. Cependant, les résultats des négociations à Djeddah ont jusqu’à présent été limités, et les signes de progrès concret sont rares. Les espoirs de parvenir à une trêve durable et à une résolution pacifique de la crise soudanaise sont donc incertains.