Des responsables latino-américains ont commencé à arriver à Bruxelles dimanche 16 juillet pour le sommet entre la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et l’Union européenne (UE), qui débute lundi. Parmi les trente chefs d’État qui traversent l’Atlantique, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est attendu avec impatience.
Cependant, il y a peu de chance que les négociations sur un accord de libre-échange avancent lors de ce sommet, selon la presse brésilienne. Une rencontre entre Lula et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est néanmoins prévue, mais elle devrait être purement symbolique.
Le Brésil a récemment terminé la rédaction d’une lettre pour répondre aux exigences européennes en matière de protection de l’environnement. Cette lettre sera d’abord présentée aux partenaires du Mercosur avant d’être envoyée à l’UE. Selon des sources brésiliennes, cela prendra encore quelques semaines.
Lula veut également aborder la situation au Nicaragua lors du sommet de Bruxelles. Le pape lui a récemment demandé d’intervenir auprès du président Daniel Ortega pour libérer les chefs religieux arrêtés par le régime.
Le sommet CELAC-UE est l’occasion pour les deux régions de discuter de leurs relations bilatérales et multilatérales. Les discussions porteront sur un large éventail de sujets, notamment le commerce, l’investissement, la coopération technique, l’environnement et la sécurité.