Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Léon Basile Ahossi n’a pas un problème de personne avec le président Patrice Talon. Sa gouvernance qu’il combat. Il l’a fait savoir lors de la récente l’émission » Le Grand Oral » de la web télévision Reporter Média Monde.
L’ancien agent de la douane à la retraite est formel sur sa position: « une gouvernance qui sort l’homme de son dispositif, je ne peux pas le soutenir ». Pour mieux se faire comprendre, l’opposant évoque la situation de plusieurs personnalités politiques depuis l’avènement du régime de la rupture.
« Tout le monde sait que sans Sébastien Ajavon, il n’aurait pas été élu quand bien même ses thuriféraires affirment que Ajavon n’a rien apporté. Je prends ce petit exemple. Les autres ils ont de petits problèmes: Léhdy, Djènontin, Koutché. Reckya Madougou, c’est son droit d’être candidate… Aïvo est incapable de tuer une mouche. Quand ces choses se passent, l’homme n’est plus au cÅ“ur de la gouvernance« , a fait remarquer le parlementaire.
Pour ce qui est des réalisations infrastructurelles avancées par les soutiens du régime, Léon Basile Ahossi estime que l’asphaltage, marchés modernes, c’est une bonne chose.
« Mais quel en est le coût et pendant combien de temps on va payer. Tout ça mis ensemble, je ne peux pas approuver la gouvernance« , nuance-t-il.
Mais en dehors de la vision politique du chantre de la rupture qu’il ne partage pas, l’élu de la dix-septième circonscription électorale n’a aucun problème de personne avec l chef de l’Etat.
« Si je croise le citoyen Patrice Talon en dehors du débat politique, s’il permet, je vais lui faire des accolades. Mais sur le plan politique, je ne suis pas d’accord« , martèle Basile Ahossi.