Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réaffirmé sa position concernant la question des LGBT au Sénégal.
Lors d’une conférence conjointe avec Jean-Luc Mélenchon, chef du mouvement français des Insoumis, il s’est opposé à la reconnaissance de ces pratiques, désormais courantes dans plusieurs pays. En effet, le président du Pastef et actuel Premier ministre sénégalais a été clair sur la non-légalisation des pratiques LGBT au Sénégal.
Selon Ousmane Sonko, bien que le Sénégal soit un État laïc, il ne suit pas le modèle d’un État athée, car il respecte les croyances religieuses et dispose d’une tolérance éthique saluée par la communauté internationale. « Rien ni personne ne remettra en cause ce modèle séculaire, qui existait avant même la création de l’État moderne sénégalais, » a-t-il affirmé face à Jean-Luc Mélenchon.
Il a ajouté que, « même si nous partageons une base universelle de la laïcité, chaque société l’adapte à son contexte et à ses réalités socio-culturelles. » Selon le Premier ministre, sa position sur cette question ne fait pas du Sénégal un État isolé. « C’est une complémentarité assumée, faisant de l’État un acteur encadrant et finançant les faits religieux, » a-t-il déclaré.
Ousmane Sonko a également exhorté la communauté internationale à respecter les réalités socio-culturelles de chaque pays et à faire preuve de réciprocité et de tolérance. « Le mode de vie ne peut pas être uniforme et universel; il doit tolérer des exceptions ici et là, » a-t-il insisté.
En ce qui concerne la légalisation des pratiques LGBT, Sonko a réitéré que « le Sénégal et de nombreux pays africains ne peuvent accepter aucune tentative de leur imposer cette légalisation. »