Ousmane Sonko, l’opposant sénégalais, appréhendé vendredi et accusé d’appel à la rébellion et d’autres crimes le lendemain, a entamé une grève de la faim le dimanche 30 juillet.
Lors d’une sortie sur sa page Facebook, l’opposant sénégalais affirme, « Face à tant de haine, de mensonges, d’oppression, de persécution, j’ai décidé de résister. J’observe à compter de ce dimanche une grève de la faim », avant d’appeler « tous les détenus politiques à en faire de même ».
Les charges retenues contre lui
Le « rival » de Macky Sall est accusé d’appel à l’insurrection, d’atteinte à la sûreté de l’État, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de complot contre l’autorité de l’État, d’actes visant à compromettre la sécurité publique et de créer des troubles politiques graves, ainsi que de vol.
Selon le procureur, il a été arrêté vendredi pour avoir « volé avec violence le téléphone portable d’une femme gendarme » et pour avoir « immédiatement appelé le peuple, par un message subversif divulgué sur les réseaux sociaux, à se tenir prêt ».
Quant à Ousmane Sonko, il accuse en retour les forces de sécurité présentes devant chez lui de l’avoir filmé, à la suite de quoi il a « arraché le téléphone et demandé à la personne (…) d’effacer les images qu’elle a prises », mais l’a personne l’individu a refusé.
À noter que selon l’un de ses avocats, Ousmane Sonko sera interrogé par un juge ce lundi 31 juillet 2023.