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Sénégal – Massacre de Thiaroye à  Dakar : Ousmane Sonko s’en prend à  la France

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Au Sénégal, Ousmane Sonko, président du parti Pastef-Les Patriotes, a réagi à la décision du gouvernement français de reconnaître six tirailleurs sénégalais exécutés en 1944 au camp de Thiaroye à Dakar.

Contrairement à certains compatriotes qui saluent cette décision du gouvernement français, le leader du parti Pastef-Les Patriotes n’est pas d’accord avec cette démarche. Dans une publication sur ses canaux digitaux officiels, Ousmane Sonko a exprimé son mécontentement quant aux méthodes adoptées par le gouvernement français dans cette affaire.

« Certains ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur « reconnaissance » à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette « mort pour la France » », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette soudaine « prise de conscience » des autorités françaises est une réponse insuffisante et tardive. De plus, Ousmane Sonko s’est interrogé sur les réelles motivations du gouvernement français alors que le Sénégal prépare la commémoration du 80ᵉ anniversaire de cet événement douloureux. « Pourquoi cette soudaine « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir avec la célébration du 80e anniversaire cette année », s’est-il questionné.

Par ailleurs, le président du Pastef-Les Patriotes a tenu à rappeler aux autorités françaises qu’il ne leur revient pas de fixer le nombre d’Africains assassinés lors de ce tragique événement, ni de choisir le type de reconnaissance à leur accorder. « Je souhaite rappeler à la France qu’elle ne pourra plus relater seule cette page tragique de l’histoire. Ce n’est pas à elle de déterminer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à sa libération, ni de décider de la nature et de l’étendue de la reconnaissance et des réparations qui leur sont dues », a-t-il affirmé.

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