Le procès en appel de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko pour diffamation a été renvoyé au 8 mai. Ce dernier avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts pour des propos tenus à l’encontre de l’actuel ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
L’audience de ce lundi 17 avril s’est tenue en l’absence de l’accusé, leader du parti Patriotes Africains pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (Pastef). Ousmane Sonko est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour « diffamation, injures et faux ».
En première instance, la justice avait considéré que les propos de l’opposant étaient diffamatoires et avaient porté atteinte à l’honneur du ministre. Ousmane Sonko avait alors été condamné à une peine de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Le leader du Pastef avait décidé de faire appel de cette décision et de contester sa condamnation. Cependant, son absence lors de l’audience de ce jour a contraint la Cour à renvoyer le procès au 8 mai prochain.
Cette affaire met en lumière les tensions politiques qui existent au Sénégal, entre le pouvoir en place et l’opposition. Elle suscite également des interrogations sur la liberté d’expression dans le pays et sur l’indépendance de la justice. Le procès en appel d’Ousmane Sonko sera donc suivi de près, tant par les observateurs internationaux que par la population sénégalaise.