Dans un communiqué ce jeudi, Amnesty International Sénégal, la LSDH et la Raddho ont dit être préoccupées par la multiplication des arrestations, à Dakar et dans les régions, des activistes et des militants des partis politiques d’opposition.
Au Sénégal, Amnesty International demande l’arrêt immédiat des arrestations arbitraires à Dakar. Selon le communiqué, des activistes et des militants des partis politiques d’opposition sont arbitrairement arrêtés, notamment à Dakar.
« Ces arrestations constituent de graves atteintes à la liberté d’expression et de réunion pacifique consacrées par les textes au plan international et national. Elles doivent cesser immédiatement et les poursuites contre les personnes interpellées doivent être abandonnées… » , peut-on lire dans le communiqué d’Amnesty International qui appelle l’Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique. Une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée…
« Une manifestation non violente, même non déclarée, a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité. Celles-ci doivent agir, en cas de recours à la force, dans le strict respect de la loi et des normes internationales en matière de maintien de l’ordre », ajoute le communiqué.
Par ailleurs, Amnesty International a exhorté les autorités sénégalaises à instaurer un dialogue franc avec toutes les forces politiques et sociales du pays pour créer les conditions de paix et favoriser une élection présidentielle libre, démocratique et transparente en 2024.