Le 19 janvier 2024, une tempête médiatique éclate au Cameroun, avec des allégations de viols, proxénétisme et séquestrations visant l’homme d’affaires et jet-setteur Hervé Bopda. L’histoire va désormais au-delà des frontières camerounaises avec des témoignages les plus improbables et l’implications de certains influenceurs du web.
Tout a commencé lorsque le lanceur d’alerte N’zui Manto, a publié sur les réseaux sociaux des dizaines de témoignages non prouvés contre Hervé Bopda. Les allégations ont provoqué une vague #MeToo au Cameroun. Des témoignages anonymes circulent sur les réseaux sociaux, décrivant Hervé Bopda comme un homme violent, menaçant ses victimes avec une arme à feu. Les accusations s’étendent sur plusieurs villes camerounaises, avec des allégations de viols et de proxénétisme.
Cependant, au-delà des témoignages, la crédibilité de l’affaire est mise en doute, en raison de l’absence criante de preuves et d’éléments tangibles. En effet, le barreau du Cameroun a appelé à l’ouverture d’une enquête, mais la difficulté réside dans la présence d’indices liés à la prostitution, une infraction punie par le droit camerounais.
Pour sa défense, Hervé Bopda invoque des conflits liés au patrimoine familial et pointe du doigt d’anciens associés de son père. Il a d’ailleurs contre-attaqué en portant plainte pour diffamation.
Des personnalités influentes, dont Claudy Siar, Lady Sonia, et Ayra Starr, se mobilisent autour du hashtag #StopBopda. Des appels sont lancés par des figures politiques comme Maurice Kamto pour que le gouvernement se saisisse de l’affaire.