La Guinée et la Mauritanie ont réitéré lundi, leur entière disponibilité à prêter main forte au Mali dans cette période difficile marquée par les sanctions diplomatiques et économiques sévères de la CEDEAO.
Contrairement à certaines informations, la Mauritanie n’a pas lâché le Mali. Nouakchott reste solidaire à Bamako. C’est à l’issue d’un entretien avec une délégation malienne présidée par le chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop, que la Mauritanie, a fait taire les rumeurs, et a réaffirmé tout comme la Guinée, sa solidarité au Mali.
« La Guinée et la Mauritanie ont réaffirmé leur solidarité agissante et leur entière disponibilité à accompagner et soutenir le Mali dans ces moments difficiles et à renforcer davantage les relations fraternelles, toute chose justifiant les décisions des autorités guinéennes et mauritaniennes de maintenir ouvertes leurs frontières respectives avec le Mali », indique un communiqué du gouvernent malien.
A Conakry comme à Nouakchott, la délégation malienne a effectué une visite de prospection sur les plateformes portuaires en vue des nouvelles perspectives économiques et commerciales pour l’intérêt supérieur des Maliennes et Maliens. La délégation malienne a été accueillie en Guinée par le CNRD et à Nouakchott par le Ministre des Affaires étrangères et ses collaborateurs.
Sanctions économiques et diplomatiques
Réunie sur la situation sociopolitique du Mali à Accra, au Ghana, le dimanche 9 janvier, la CEDEAO a entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine, contre le Mali. Il a été décidé de geler les avoirs maliens au sein de la BCEAO, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, de suspendre les transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité, du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali et d’autres sanctions concernant l’aide financière.