Les chefs d’état-major des pays de la CEDEAO se sont réunis à Accra, au Ghana, pour discuter d’une possible intervention militaire au Niger, visant à rétablir l’ordre constitutionnel après le renversement du président Mohamed Bazoum par des militaires.
Accra, la capitale du Ghana, accueille une rencontre cruciale réunissant les chefs d’état-major des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ces hauts responsables militaires se sont rassemblés pour discuter de la faisabilité et des détails d’une éventuelle intervention militaire au Niger, suite au renversement du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, par les militaires il y a trois semaines.
La décision de tenir cette réunion intervient suite à la déclaration des dirigeants de la CEDEAO la semaine dernière, où ils ont convenu de déployer une « force de réserve » en vue de rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. Selon la chaîne d’information France 24, les chefs d’état-major se sont réunis dans le but d’étudier et de coordonner les mesures nécessaires pour mettre en Å“uvre cette décision.
Au cÅ“ur des discussions se trouve la question de la stabilité et de la sécurité régionales. La situation au Niger, marquée par le renversement du président Bazoum et l’instabilité politique qui en découle, a suscité de vives préoccupations au sein de la CEDEAO. Les chefs d’état-major examinent non seulement les moyens de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, mais également les répercussions potentielles d’une telle intervention sur la stabilité de la région.
Pour rappel, la CEDEAO n’a cessé de souligner qu’elle privilégie le dialogue et que, le recours à la force est la dernière option sur la table pour rétablir l’ordre constitutionnel auquel, elle dit tenir chèrement.