Le gouvernement burkinabé a confirmé mardi soir, que des démarches ont été entreprises au préalable, avant l’arrivée de l’ancien président Blaise Compaoré à Ouagadougou, comme l’a souligné le Premier ministre Albert Ouédraogo dans son entretien avec la chaîne nationale.
« Des communiqués tentent d’entretenir une polémique sur l’intervention télévisée du 23 août 2022 du Premier ministre, Albert Ouedraogo », note le communiqué du gouvernement qui rappelle que seul, un climat de sérénité favorable à la recherche de la paix sociale et à la reconquête de l’intégrité territoriale a motivé l’organisation de cette rencontre.
« Le gouvernement confirme que des démarches avaient été effectuées et des contacts pris à cet effet tel que l’a expliqué le Premier ministre lors de l’entretien », a répliqué le gouvernement sans aller dans les détails.
Le communiqué officiel insiste en effet, que seul « un climat de sérénité favorable à la paix sociale et à la reconquête de l’intégrité territoriale a motivé cette rencontre de haut niveau qui s’inscrit dans un processus global de restauration de notre pays et de refondation de notre nation ».
« Notre pays a suffisamment payé un lourd tribut dans la guerre contre le terrorisme, et l’aspiration des populations à la paix, tout comme la reconquête de l’intégrité de notre territoire ne laisse point de place à la polémique encore moins, à diverses formes de manipulations », indique le communiqué, invitant « toutes les filles et fils de ce pays à ne point se tromper de combat et à mettre l’intérêt de notre nation au-dessus de toutes les considérations ».
Avant cette sortie du gouvernement, le Conseil supérieur de la Magistrature du Burkina Faso et la famille de l’ancien président Thomas Sankara qui ont été approchés par le gouvernement avant la venue à Ouagadougou, de l’ex dirigeant Blaise Compaoré, selon le Premier ministre Albert Ouédraogo, ont tous contesté les propos du chef de la Primature. Les deux parties ont clairement signifié qu’elles n’ont pas été approchées de près ou de loin par les autorités.