L’ancien ministre et candidate des démocrates recalée à l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 était le vendredi 6 Août dernier devant la commission d’instruction mise en place par la cour de répression des infractions économique et du terrorisme CRIET).
Au cours de cette deuxième audition au cours de laquelle l’ex conseillère spéciale au micro finance du président togolais s’est faite assister d’un collège de 4 avocats, le coffre-fort saisi à son domicile lors d’une perquisition a été ouvert. Le contenu n’apporte pas de nouveaux éléments au dossier.
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Selon des indiscrétions, en dehors de quelques documents confidentiels et des bijoux, aucun élément de preuve pouvant étayer les chefs d’accusation portés contre la personne de l’ancien ministre. Selon Renaud Agbodjo, l’un de ses avocats reçu sur RFI, l’accusée n’a pas varié dans sa position ; elle ne se reconnait pas dans les faits portés à sa charge.
« Madame Reckya Madougou continue de dire ce qu’elle dit toujours, c’est-à-dire qu’elle est étrangère à tout ce que le procureur lui reproche », confie-t-il aux confrères de RFI.
Vers le dépôt d’une nouvelle demande mise en liberté provisoire
Au cours de l’audition devant la commission d’instruction, précise le professionnel du droit, aucun co-accusé de Reckya Madougou n’a mis en cause sa cliente dans ce dossier dit de financement du terrorisme.
L’avocat au barreau béninois ne comprend pas alors pourquoi sa cliente doit être maintenue en prison. Il compte alors avec ses autres collègues introduire devant le parquet de la cour spéciale, une nouvelle demande de mise en liberté provisoire au cas où une nouvelle audition sera annoncée.
Après l’audition du vendredi dernier devant la commission d’instruction, la suite de la procédure, explique-t-il, dépend de l’appréciation de l’instruction. Mais selon lui, il n’y a pas d’éléments objectifs pouvant attester la culpabilité de sa cliente.
Interpellée sur le pont de Porto-Novo par la police républicaine alors qu’elle revenait d’une activité politique dans la ville capitale, la candidate des démocrates, recalée à l’élection présidentielle du 11 Avril dernier fut déposée à la prison civile de Missérété après une audition à la brigade criminelle ensuite à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Selon un point de presse du procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Reckya Madougou aurait projet de financer l’assassinat de personnalités politiques dans la partie septentrionale du pays ainsi que la déstabilisation de l’Etat.