Les attaques incessantes contre les civils en Ituri, province du nord-est de la République démocratique du Congo, ont fait plus de 150 morts au cours des deux premières semaines d’avril. Les autorités locales et les sources humanitaires ont signalé des attaques armées dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa, suscitant l’inquiétude du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
Les attaques contre les civils se poursuivent dans la province de l’Ituri, en République démocratique du Congo, malgré l’état de siège en vigueur depuis deux ans. Les autorités locales et les sources humanitaires signalent que les violences ont fait plus de 150 morts dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa au cours des deux premières semaines d’avril. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a exprimé sa préoccupation face à cette situation et a appelé à une protection immédiate pour les populations touchées.
Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, la plupart de ces crimes ont été perpétrés par la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) et ses rivaux. Les autorités accusent la CODECO d’alimenter la violence pour une mainmise sur les mines aurifères de l’Ituri. Le groupe armé est né dans la fièvre de la résurgence des tensions interethniques en Ituri depuis 2017. La milice prétend défendre la communauté Lendu face aux milices d’autodéfense d’autres ethnies dont les Hema et Alur.
La situation en Ituri est préoccupante, avec des violences qui ne cessent de faire des victimes. Malgré l’état de siège en vigueur, les attaques contre les civils se poursuivent, mettant en danger la vie de milliers de personnes. Les autorités doivent travailler de concert avec les forces de sécurité pour éradiquer les groupes armés et promouvoir la paix et la sécurité dans la région.