En RDC, le chanteur Fabregas dit Le Métis Noir a déshabillé une de ses danseuses en pleine répétition, le week-dernier.
Une vidéo récemment devenue virale sur les réseaux sociaux a suscité une vague d’indignation à l’égard du chanteur congolais Fabregas Le Métis Noir. Dans cette séquence, le chanteur exige de manière pressante et insolente qu’une de ses danseuses, Horline, retire sa culotte pour danser en sous-vêtements lors d’une répétition.
Cet incident, qui aurait eu lieu au cours du premier week-end de mai 2024, a profondément choqué de nombreux internautes. Malgré l’initial réticence de la jeune femme, la pression du public et de l’artiste l’a finalement poussé à céder, créant ainsi une situation qui a suscité une vive réprobation en ligne.
Cette action, décriée comme « choquante » et contribuant à la « dévalorisation de la femme » par certains observateurs, soulève des questions fondamentales sur le respect dû aux femmes artistes et les possibles dérives misogynes persistant dans une partie de l’industrie musicale congolaise contemporaine.
Le Métis Noir justifie son acte
En justifiant ses actes par la phrase « Ça dépend de mes fans », Le Métis Noir semble considérer que tout est permis pour satisfaire un public sans scrupules, allant jusqu’à bafouer la dignité de ses propres danseuses qui Å“uvrent quotidiennement pour le succès et l’épanouissement de son orchestre.
Cette vidéo peut tristement être interprétée comme le reflet de certains comportements profondément enracinés dans la société, où le corps de la femme est trop souvent réduit à un objet de consommation et de plaisir.
Face à cette dépravation de mÅ“urs, de nombreux Congolais appellent les autorités compétentes à réguler le comportement des artistes musiciens, soulignant ainsi la nécessité de promouvoir le respect, la dignité et l’égalité au sein de l’industrie musicale congolaise.