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RDC : la Monusco quitte officiellement le Sud-Kivu

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BIIC

La Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC, connue sous le nom de Monusco, a officiellement quitté la province du Sud-Kivu après 25 ans de présence.

Fin d’une présence militaire de 25 ans en RDC. La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a quitté la province du Sud-Kivu.

Ce retrait, décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre 2023, est la première étape d’un processus en trois phases visant à retirer les 15 000 casques bleus présents dans le pays. Les calendriers pour les retraits des régions de l’Ituri et du Nord-Kivu restent toutefois indéterminés.

Une cérémonie marquant ce départ a eu lieu le 25 juin à Kavumu, une localité située à 32 kilomètres de Bukavu, capitale provinciale. La cheffe de la Monusco, Bintou Keita, la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, et le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, étaient présents. À cette occasion, la Monusco a fait don d’équipements d’une valeur de 10 millions de dollars aux autorités locales et a transféré un héliport ainsi qu’une base à Rutemba aux forces armées congolaises (FARDC).

Créée le 30 novembre 1999 par une résolution du Conseil de sécurité, la Monusco a succédé à la Monuc. Cette mission avait été établie après l’accord de cessez-le-feu de Lusaka en juillet 1999, destiné à mettre fin à la deuxième guerre du Congo. La RDC était alors soutenue par l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe, contre des groupes rebelles soutenus par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.

Avec un budget annuel d’un peu plus d’un milliard de dollars, la Monusco est la mission la plus coûteuse et la plus ancienne de l’ONU. Cependant, elle s’est progressivement discréditée aux yeux de Kinshasa et de la population congolaise en raison de ses résultats insuffisants sur le terrain et de son incapacité à protéger les civils. Des manifestations violentes exigeant le départ des casques bleus, accusés de passivité face aux groupes armés, ont éclaté ces dernières années, entraînant des pertes civiles et militaires ainsi que des pillages.

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La Monusco a également été confrontée à des mobilisations en novembre 2019 et en avril 2021, provoquées par les massacres perpétrés par les Forces démocratiques alliées (ADF), des rebelles implantés dans l’est de la RDC depuis les années 1990. Le départ de la Monusco du Sud-Kivu intervient alors que le Nord-Kivu est en proie à une offensive des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus, par l’armée rwandaise, selon la RDC.

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