Au moins cinq civils ont été tués par des rebelles dans une attaque perpétrée ce mercredi, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’attaque, qui, jusque-là, n’a été revendiquée, est attribuée aux rebelles ADF (Forces démocratiques alliées).
La localité de Mavivi-Ngite, située à 15 kilomètres au nord de la ville de Beni (Nord-Kivu) a été la cible d’une nouvelle attaque terroriste ce mercredi. Prenant d’assaut la localité, les rebelles armés de machette et fusil, ont tué au moins cinq civils qui voulaient s’enfuir. De nombreux blessés sont également à déplorer. Plusieurs personnes sont portées disparues, laissant les familles dans une tristesse incommensurables.
« Les corps ont été retrouvés à 20 mètres de la route nationale numéro quatre », a déclaré Jadot Mwendapole, rapporteur de la société civile du groupement Batangi-Mbau, cité par actualité.cd, ajoutant que l’armée a confirmé l’attaque, précisant qu’elle a abattu trois commandants ADF, lors de l’incursion.
Les Forces démocratiques alliées sont un groupe armé ougandais fondé en 1995 et regroupant des mouvements d’opposition au président Yoweri Museveni. L’organisation s’est depuis lors déplacée en république démocratique du Congo. Dans la partie Est du pays, les ADF sont très actifs et ne cessent de multiplier les attaques avec des bilans très effrayants, malgré l’état de siège et les efforts engagés par l’armée. Félix Tshisekedi qui a été réélu pour son second mandat, a promis de faire de la lutte contre les terroristes, son cheval de bataille.