Alors qu’il continue de purger sa peine de prison, R. Kelly vient d’être condamné à verser 300.000 euros à deux de ses victimes. L’argent servira à dédommager deux femmes identifiées sous le nom de Jane et Stéphanie, pour les coûts de thérapie et de traitement contre les IST.
Un juge fédéral a ordonné à la superstar du R&B déjà condamné à 30 ans de prison pour des crimes sexuels, de verser plus de 300 000 $, soit 202 618 470,00 de F CFA à deux de ses victimes. Selon la juge de district américaine Ann Connelly, cette somme d’argent qui sera payée en guise de dédommagement est destinée à couvrir le coût du traitement de l’herpès et de la psychothérapie chez le victimes.
La victime identifiée sous le nom de Jane a accusé Kelly, emprisonnée, de lui avoir transmis la maladie sexuellement transmissible lors d’une de leurs rencontres.
Kelly, dont l’avocat affirme qu’il n’a que 28 000 dollars sur son compte, pourrait également payer des dizaines de milliers de dollars de plus pour le traitement de l’herpès et les conseils d’une deuxième victime une fois le décompte final calculé.
L’auteur-compositeur lauréat d’un Grammy a comparu à l’audience devant le tribunal fédéral de Brooklyn via une visioconférence depuis une prison fédérale à Chicago ce mercredi 28 septembre.
A noter que la star du R&B avait déjà été condamnée en juin à 30 ans de prison, après avoir été reconnu coupable de racket et d’autres accusations par un jury.
Les procureurs ont déclaré que Kelly, 55 ans, avait exploité sa célébrité et sa richesse pendant plus de deux décennies pour attirer des femmes et des filles mineures dans son manoir pour le sexe. Kelly a également été condamné le mois dernier à Chicago pour des accusations distinctes de pornographie juvénile et d’attrait de filles mineures à des fins sexuelles.
Il attend sa condamnation dans cette affaire et fait également face à diverses accusations d’État dans l’Illinois et le Minnesota.