Lors d’une grande conférence de presse organisée ce vendredi au Qatar, le président de la FIFA Gianni Infantino a tenu à faire un bilan de la Coupe du monde 2022, qu’il considère comme « la meilleure de tous les temps ».
Plus que deux matchs, et la Coupe du monde 2022 prendra officiellement fin. Demain samedi, le Maroc et la Croatie s’affronteront pour la troisième place de la compétition. Au lendemain de ce choc, se déroulera la grande finale du tournoi entre la France et l’Argentine. En attendant ces deux rencontres, le président de la FIFA Gianni Infantino était en conférence de presse ce vendredi pour faire le bilan du tournoi.
Et le dirigeant suisse a rendu hommage aux « organisateurs de cette Coupe du monde, qui a un pouvoir fédérateur », estimant même qu’il s’agit de «la meilleure de tous les temps ». Et pour justifier ses propos, Infantino a mis en avant l’arbitrage: «le temps additionnel était plus long que d’habitude. Un match dure 90 minutes mais il y a beaucoup d’arrêts de jeu, en moyenne dix minutes de temps additionnel par match. Cela veut dire qu’un match dure 59 minutes en temps effectif, et c’est quelque chose de très effectif», avant de saluer l’état d’esprit des joueurs, avec « très peu de simulations, très peu de cartons jaune et rouge ».
Gianni Infantino est également revenu sur la polémique autour le brassard One Love, pour la défense des droits des LGBTQI+, dont l’utilisation par les équipes participantes à la compétition avait été refusée par l’instance faîtière du football mondial. «La FIFA est une organisation avec 211 pays membres. Beaucoup de préoccupations ont été émises. Nous devons nous occuper de tous les avis», a-t-il expliqué, avant de poursuivre.
«Nous devons des valeurs, des droits humains, de tous et de toutes. Tous les supporters venus au stade et ceux qui regardent, les milliards de supporters devant la télévision. Tout le monde a ses propres problèmes. Les supporters veulent penser 90 ou 120 minutes sans penser à autre chose qu’au foot. Nous sommes responsables de donner cette émotion. Entre les compétitions, chacun est libre d’exprimer ses avis librement.» Ces propos du président de la FIFA feront certainement encore parler.