Dans un communiqué dimanche 08 janvier 2023, les autorités burkinabé ont dénoncé et condamné des propos haineux ou ethnicistes constatés sur les réseaux sociaux suite au massacre de Nouna.
« Le gouvernement regrette profondément les propos haineux ou aux relents ethnicistes constatés ces derniers temps sur les réseaux », indique le communiqué du gouvernement. Ces dérives, poursuit le document, « se sont amplifiées depuis la survenue du drame de Nouna où environ une trentaine de nos compatriotes ont perdu la vie dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 et lequel la justice a ouvert une enquête pour élucider les circonstances« .
Dans son communiqué, l’Etat burkinabé a condamné sans détour « l’apologie de la terreur d’où qu’elle vienne et quels que soient ces auteurs« . Il a invité l’ensemble des Burkinabè à se départir de tout esprit de communautarisme préjudiciable à la paix au Faso, à la cohésion sociale et à notre vive ensemble.
Les autorités burkinabé ont par ailleurs, mis en garde les personnes qui se rendront coupables d’incitation à la violence et la haine et invité toutes les personnes victimes de menaces à saisir sans délai les structures compétentes et assuré que force restera à la loi.
28 morts
Dans un communiqué mardi 3 janvier 2023, le gouvernement burkinabé a dit avoir été informé d’un drame survenu à Nouna chef-lieu de la province de la Kossi, situé dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Le drame est survenu dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022, faisant de nombreuses victimes. « Les premières informations parvenues au Gouvernement font état de 28 personnes tuées », a précisé le communiqué du gouvernement burkinabé.