Le président sortant de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a remporté la présidentielle avec 62,97% des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle du 14 janvier. Un troisième mandat s’ouvre ainsi pour l’homme fort de cet archipel de l’océan Indien.
Azali Assoumani, au pouvoir depuis plusieurs mandats, a séduit une majorité écrasante d’électeurs. Son principal rival, Salim Issa, candidat indépendant soutenu par l’opposition, n’a obtenu que 20,6% des voix, tandis que le leader du parti Orange, Mohamed Daoudou, alias Kiki, arrive en troisième position avec 5,88%. Selon les chiffres annoncés par la Commission Electorale, Azali Assoumani, a remporté la présidentielle avec 62,97% des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle du 14 janvier.
Malgré cette victoire apparente, la faible participation électorale, seulement 16% des électeurs inscrits, soulève des questions sur la légitimité du processus démocratique.
Les cinq candidats non retenus pour le compte de cette présidentielle, ont dénoncé des fraudes massives, une allégation contredite par les missions d’observation internationales qui ont relativisé l’ampleur des irrégularités. Cependant, le délai de dix jours accordé aux contestataires pour déposer d’éventuels recours devant le juge du contentieux électoral permettra de clarifier ces allégations et de garantir la transparence du processus.
Une longévité politique impressionnante
Cette victoire renforce la position d’Azali Assoumani à la tête de l’Union des Comores, un leader politique qui a déjà marqué l’histoire du pays en accédant au pouvoir en 1999 à la suite d’un coup d’État. Depuis, il a été élu président en 2002, 2016, et 2019, une longévité politique impressionnante.
De plus, Azali Assoumani occupe actuellement la présidence tournante de l’Union africaine depuis février 2023, un rôle qui confirme son influence au-delà des frontières nationales.