En Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé appelle le président Ouattara à privilégier l’intérêt national sur les pressions de ses partisans, dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
Alors que la question d’une éventuelle candidature d’Alassane Ouattara en 2025 commence à susciter des réactions, l’ancien ministre de la Jeunesse souligne : « Les partisans du président jouent naturellement leur rôle en l’appelant à se représenter ». Toutefois, il insiste sur la responsabilité du chef de l’État à prendre une décision qui sert l’ensemble du pays et non uniquement son camp politique.
À moins d’un an de la présidentielle, le président du Cojep analyse les enjeux de cette année décisive : « Chacun est placé devant ses responsabilités ». Pendant ce temps, le débat autour de la candidature d’Alassane Ouattara prend de l’ampleur, alors que ce dernier n’a pas encore annoncé officiellement sa décision.
Charles Blé Goudé évoque également son propre avenir politique. « Il n’est un secret pour personne que j’aspire un jour à diriger la Côte d’Ivoire », déclare-t-il, bien que son inéligibilité actuelle constitue un obstacle. Acquitté par la CPI en 2021, il poursuit ses démarches pour se réinscrire sur les listes électorales et renforcer ses relations à l’international, notamment au Cameroun, en Belgique et en Allemagne.
Toutefois, sa situation juridique en Côte d’Ivoire, similaire à celle de Laurent Gbagbo, restreint sa participation au processus électoral. Il maintient ainsi sa demande de réinscription électorale, une condition essentielle à toute ambition pour la présidentielle à venir.