Arrivé deuxième à la présidentielle de 2020-2021, Mahamane Ousmane qui dénonce un hold-up électoral ne reconnait toujours pas sa défaite. Aux dernières nouvelles, il a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO dans l’espoir de rétablir ce qu’il appelle « la vérité des urnes ».
Mahamane Ousmane reste droit dans ses bottes. Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO. Sa défense évoque des violations des droits de l’Homme dans l’organisation des élections présidentielles au Niger et reproche à l’Etat du Niger de ne pas avoir joué son rôle.
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« La Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation. », a déclaré l’avocat Me Lirwana Abdourahmane.
Pour rappel, Mahamane Ousmane avait terminé deuxième avec 44,34% » des voix lors de la présidentielle. Mais il avait contesté les résultats annoncés par l’institution compétente, dénonçant plusieurs irrégularités qui ont entaché le scrutin. Mahamane Ousmane avait également appelé à des manifestations pacifiques et formulé un recours qui n’a pas eu l’effet escompté à la Cour constitutionnelle.