Praouda : une sale affaire éclate après son décès

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Le décès brutal de l’artiste Praouda, survenu au petit matin du jeudi 26 décembre 2024, a laissé un vide immense dans le cÅ“ur de ses proches et de ses admirateurs. Mais alors que le deuil aurait dû rassembler la famille autour du souvenir de l’artiste, une sombre affaire est venue troubler ce moment de recueillement.

Le corps de Praouda repose désormais à la morgue du CNHU, où famille et amis se relaient pour lui rendre hommage. Pourtant, derrière cette façade de recueillement, une discorde familiale a éclaté autour des biens de l’artiste. Selon des témoignages recueillis auprès de la famille, la conjointe de Praouda aurait agi de manière précipitée après le décès. Dès l’annonce du drame, elle se serait rendue directement à la maison de l’artiste, accompagnée de certains membres de sa famille, pour forcer l’accès à la demeure de l’artiste.

Des effets personnels auraient été emportés, malgré le fait que la clé de la maison avait déjà été sécurisée par des proches après les premiers signes de malaise de Praouda.

Quand le grand frère était à l’hôpital… c’est comme ça que la femme et sa famille sont partis dans la maison de mon grand frère. Ils ont défoncé la porte de la maison de Praouda sans informer la famille. Quand Praouda est décédé, nous étions tous ici : la famille, les grands frères, moi, mes oncles. Mais la femme n’était pas venue ici. Elle est allée directement là-bas, elle a défoncé la porte et a pris quelques effets. Pourtant, même la clé de la maison avait été retirée le jour où Praouda avait eu des malaises. Je ne sais pas comment elle s’est arrangée pour ouvrir la porte et ramasser ses effets. Certains détails restent troublants.

Des biens manquants et des interrogations persistantes

Un membre proche de la famille affirme avoir visité la maison quelques jours avant le décès pour vérifier certains effets, notamment des ordinateurs et d’autres objets de valeur. À ce moment-là, tout semblait en ordre. Mais après le passage précipité de la conjointe, la maison aurait été retrouvée défoncée et plusieurs effets auraient disparu. Face à cette situation, la famille a convoqué la conjointe pour obtenir des explications. Toutefois, les réponses fournies n’ont pas dissipé les doutes.

Le mardi, je suis allé dans la maison pour vérifier des affaires, car on avait besoin d’argent. J’ai vu certains objets, des ordinateurs et autres effets, dans la chambre. J’ai tout vérifié avant de partir parce que j’ai passé trois mois avec mon frère dans cette maison. Je sais exactement ce qui s’y trouve. Mais le lendemain, après le décès de mon frère, quand on est retourné là-bas, on a vu que la porte avait été défoncée et que plusieurs objets avaient disparu. Nous avons convoqué la femme pour comprendre ce qui s’était passé.

Un autre point sensible concerne les enfants de Praouda. Selon les proches, la dite conjointe n’aurait pas eu d’enfants avec l’artiste, contrairement aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. Il faut noter que Praouda laisse derrière lui trois enfants, dont l’aînée, une fille prénommée Miracle.

Au-delà des querelles matérielles, cette affaire vient ternir l’image de recueillement et d’unité que beaucoup attendaient après la disparition de Praouda.

De vives critiques envers la famille

Depuis l’éclatement de cette affaires, certains observateurs estiment que l’attention excessive portée aux biens matériels détourne le deuil de sa véritable essence et place la veuve dans une position injustement vulnérable. « Comment une femme pourrait-elle demander la permission d’accéder à la maison de son propre mari après son décès ? », s’interrogent certains critiques. Si des mesures particulières n’ont pas été prises du vivant de l’artiste pour clarifier la gestion de ses biens, pourquoi la famille tient-elle aujourd’hui cette femme responsable d’une situation dont elle n’a pas la maîtrise ?

Il est également souligné que si des suspicions existent quant aux actions de la veuve, elles devraient être abordées en cercle familial et non exposées sur la place publique ou dans les médias. Ces querelles exposent inutilement l’intimité d’une famille déjà fragilisée par le deuil.

Certains dénoncent un manque de respect pour la mémoire de l’artiste, mais aussi une forme de mépris systématique envers les femmes après le décès de leur conjoint. Pourquoi la clé de la maison aurait-elle été arrachée à la conjointe ? Si elle n’avait plus aucun droit, pourquoi la famille manifeste-t-elle une telle insistance à pénétrer dans l’intimité de celle-ci ?