La CEDEAO a régi à l’annonce des poursuites judiciaires contre Mohamed Bazoum. Cette annonce faite par la junte est une « nouvelle provocation » selon l’Organisation sous-régionale.
Dans la soirée du dimanche 13 août 2023, les autorités militaires au pouvoir au Niger ont annoncé vouloir poursuivre Mohamed Bazoum pour « haute trahison ». Selon le communiqué lu par le Porte-parole des putschistes, la junte a réuni suffisamment de preuve pour enclencher une action judiciaire contre le président déchu.
« La CEDEAO condamne cette démarche qui constitue une nouvelle forme de provocation et contredit la volonté prêtée aux autorités militaires de la République du Niger de rétablir l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques », lit-on dans un communiqué de la CEDEAO, en date du lundi 14 août.
Selon le communiqué, « le Président BAZOUM reste le Président démocratiquement élu de la République du Niger, reconnu par la CEDEAO et la communauté internationale. La CEDEAO condamne sa détention illégale et appelle à sa libération immédiate et à son rétablissement dans ses fonctions ».