Au moins une dizaine de terroristes ont été tués par les forces françaises au Burkina Faso. Les djihadistes éliminés sont accusés d’être responsable d’un massacre de policiers au Burkina Faso en novembre dernier, a annoncé jeudi l’armée française.
Selon les informations, les combattants islamistes qui ont été tués par les troupes de l’opération françaises Barkhane, font partie d’un groupe affilié au mouvement radical Ansarul Islam. Le chef d’état-major français des armées dans un communiqué, a indiqué que ce groupe a mené « de nombreuses attaques contre des civils » et les forces de sécurité dans la région d’Inata dans le nord du Burkina Faso.
L’attaque d’Inata le 14 novembre dernier, a été l’une des plus sanglantes qu’a connue le Burkina Faso l’année dernière. Elle a causé la mort d’au moins 57 personnes, des soldats pour la plupart, lorsque plusieurs centaines d’hommes ont attaqué une base de police à Inata près de la frontière malienne. Cela a suscité des critiques dans le pays alors que les éléments déployés dans la région étaient laissés à leur propre sort sans renfort, nourriture et sous-équipés.
Depuis, malgré les changements à la tête des unités de l’armée, des manifestations ont eu lieu de façon répétitive et le 24 janvier dernier, des soldats mutins au Burkina Faso ont renversé le président du pays Roch Marc Christian Kaboré, citant ce qu’ils ont appelé sa gestion inepte de l’insurrection, entre autres facteurs.