Au moins 19 personnes ont été tuées parmi les civils dans une nouvelle attaque survenue dans l’ouest du Niger près de la frontière avec le Mali, a annoncé le gouvernement du pays.
Selon les informations rapportées par les autorités du Niger, des hommes armés ont pris d’assaut le village de Deye Koukou dans la région de Banibangou, mercredi, et y ont tué près d’une vingtaine de civils. Cette région avait été la cible d’une attaque dimanche dernier avec au moins 14 personnes tuées. Le gouvernement précise qu’outre les morts, trois autres personnes ont été blessées et une autre est portée disparue.
Un responsable local avait déclaré à l’AFP que 18 personnes avaient été tuées dans le raid. Cette dernière attaque porte à 33, le nombre de civils tués dans la région en moins d’une semaine. Les attaques ont toujours eu lieu dans la région dite des trois frontières, entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Cette région est très agitée et constitue une base pour les djihadistes liés à Al Qaïda et à l’Etat Islamique.
Malgré les efforts répétés des autorités pour sécuriser la région, les attaques meurtrières se sont poursuivies, souvent menées par des hommes armés à motos qui fuient vers le Mali après leurs raids. Un contingent de 1 200 soldats tchadiens est déployé dans la région des trois frontières dans le cadre d’une force multinationale constituée par le groupe G5 Sahel, qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.