Le Royaume-Uni a ciblé dix navires qui ont permis à Moscou de poursuivre l’exportation de « plus de 5 milliards de dollars de pétrole » en contournant les sanctions imposées par l’Occident.
Mardi, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont annoncé de nouvelles sanctions contre l’Iran, accusant ce dernier d’avoir fourni à la Russie des missiles balistiques utilisés pour frapper l’Ukraine. En réponse, Téhéran a menacé de prendre des « mesures » face à ces sanctions européennes. D’après les alliés de Kiev, la Russie pourrait utiliser ces missiles iraniens pour attaquer l’Ukraine « dans les semaines à venir. »
En effet, Joe Biden a indiqué que les États-Unis « travaillent » à autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée, alors que Volodymyr Zelensky souhaite frapper les bases russes d’où partent les attaques.
Mercredi, Londres a informé de nouvelles sanctions contre « la flotte fantôme » de navires utilisés par la Russie pour exporter son pétrole tout en évitant les restrictions imposées depuis l’invasion de l’Ukraine. Dix navires sont concernés par ces mesures, selon un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères.
Par ailleurs, ces navires seront désormais interdits d’accès aux ports britanniques et ne pourront plus figurer dans le registre maritime du Royaume-Uni. Trois d’entre eux ont permis de transporter « plus de 5 milliards de dollars de pétrole russe » depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022, a affirmé le gouvernement britannique.