Le camp de la résistance est divisé entre « être pour ou contre » une prétendue main tendue du chef de l’Etat. Accusé pour son changement de discours sur l’attitude à adopter désormais par rapport au pouvoir en place, le politologue Richard Boni Ouorou a tenu faire des clarifications.
Dans une publication sur sa Page Facebook, Richard Boni Ouorou a fait savoir qu’en réalité, le chef de l’Etat, Patrice Talon, ne lui a pas tendu la main.
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« C’est moi, Richard Boni Ouorou, qui lui tends la main et implore son autorité dans ce sens qu’il permette aux personnalités que sont les anciens présidents, Boni Yayi, Nicephore Soglo et tous les autres, de saisir la main qu’il leur tend, afin que soit initié un agenda de rencontre individuellement d’abord avec chacun et ensuite élargi aux autres qui n’ont pas démérité, je veux penser aux présidents, Bruno Amoussou et Adrien Houngbedji« , clarifie-t-il.
Le politologue béninois, résidant au Canada, estime que beaucoup de mensonges ont été dits sur les réseaux sociaux, pour enflammer l’opinion. « Beaucoup de manipulations ont abouti à des prises de position parfois excessives qui ont déprimé l’opinion et pousser les uns à la méfiance, les autres à la radicalisation, sinon dans un état de guérilla permanent« , a-t-il indiqué.
Pour Richard Boni Ouorou, certains ont intérêt que cet état de fait perdure parce qu’ils y trouvent leurs intérêts diversement; qui pour se donner de la visibilité dans la perspective d’un avenir politique, qui pour vendre des produits de lobbying.
Les intérêts sont divers, indique-t-il, mais tout se repose sur un fait, l’extension du délai de la crise, de la division et de l’instabilité qui suit.
« Pour ma part, sans trahir qui que ce soit, je pense qu’il est temps de procéder ou du moins de penser à la résolution de la crise que de continuer à penser à comment en finir avec un homme qui au final n’a hérité lui-même que du système, dont ses prédécesseurs ont bien abusé à leur tour« , précise-t-il.
Richard Boni Ouorou réaffirme qu’il ne saisit aucune main tendue, mais tend une main ouverte avec sincérité, honneur et dignité.
« Dans ma position et compte tenu de la démarche qui est la mienne, convaincu de ce que demain, les fruits de cette démarche nourriront toutes et tous, d’espoir et de fierté et que même je serai oublié, j’assume les critiques« , a-t-il conclu.